Ohio, 1984. Le procureur Autopsy Bliss publie une annonce dans le journal local de Breathed invitant le diable à lui rendre visite. Sal, un jeune garçon noir aux étranges yeux verts, y répond. Pensant que ce dernier a fugué d'une ferme voisine, il l'héberge, sans se douter un instant des terribles événements que sa venue va provoquer.

Un roman flamboyant (au sens propre), à l'écriture hypnotique et à l'imagination luxuriante. Un véritable coup de cœur !

ou comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle sur nos vies.

La psychologie positive voudrait nous faire croire que le bonheur est une recette simple qui s'apprend. Ses ingrédients ? Résilience, techniques de réalisations de soi, développement personnel, méditation, etc. Mais ne fabriquerait-on pas ainsi de la soupe à la grimace ? L'auteur pointe les conséquences de cette pseudo-science du bonheur : montée de l'individualisme, désintérêt pour le combat collectif, exacerbation des dépressions, mésestime de soi, confortement d'un système auquel les individus doivent sans cesse s'adapter de façon flexible, tyrannie de la normalité.

Le réalisateur Fabien Gorgeart s’empare d’un souvenir d’enfance et le transforme en un mélodrame chavirant qui évoque avec subtilité les tourments que suscite le retour d’un père dans la famille d’accueil de son enfant. D’une caméra fluide, au plus près des visages, il capte des moments suspendus et des instants de faiblesse d’une authenticité bouleversante. La Vraie famille est un film merveilleux, sans aucune fausse note : souvent déchirant, mais parfois aussi drôle et lumineux. Mélanie Thierry y trouve l’un de ses plus beau rôles.
Ce film est tout simplement un cocktail d'émotions, un hymne déchirant à l’amour maternel.